L'Algérie, qui entretient des relations privilégiées avec la Chine, se propose de servir de plate-forme pour l'exportation de ses produits. Le président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), Brahim Bendjaber, a suggéré hier aux investisseurs chinois de bénéficier des avantages offerts par la législation algérienne en vue de renforcer leurs activités en Algérie et exporter leurs produits et services notamment vers les pays arabes, l'UE et les USA. "L'Algérie se propose de devenir une base d'exportation de produits chinois fabriqués en Algérie", a-t-il souligné lors d'un forum d'affaires algéro-chinois tenu à Alger. "A la faveur de ces accords, les investisseurs chinois pourraient produire en Algérie avec un taux d'intégration à partir de 40% et exporter leurs produits et services vers les marchés arabe, européen et nord-américain qui représentent près d'un milliard de consommateurs". Dans cette perspective, le textile, les TIC ainsi que l'électroménager sont les secteurs sur lesquels la partie algérienne a beaucoup misé pour développer ces investissements, a précisé le président de la CACI. Pour sa part, le collectif des opérateurs chinois, présents à cette rencontre, a exprimé son intérêt pour investir dans ces secteurs ainsi que celui des transports et des télécommunications et de bénéficier des avantages comparatifs offerts par l'Algérie, notamment en matière de coûts de l'énergie et de la main d'oeuvre. Evoquant l'association avec un partenaire algérien, à hauteur de 51%, le chef de la délégation chinoise à Alger indiquera que son pays "respecte les politiques économiques de ses partenaires. Le volume des échanges entre l'Algérie et la Chine s'est établi à 4,5 milliards de dollars en 2008 avec une balance affichant un avantage de quelque 3,5 milliards de dollars à la Chine, selon des données officielles algériennes.