Un autre groupe de ressortissants égyptiens, composé de quinze familles, a quitté, hier, Oran, à destination de l'Egypte. Selon des informations recueillies auprès de la police des frontières à l'aéroport d'Es-Sénia, le départ de ces ressortissants s'est déroulé dans des conditions normales et aucune anomalie n'a été enregistrée. Toutefois, l'on saura que ces ressortissants égyptiens ont dû attendre 72 heures à l'aéroport d'Es Sénia, avant de s'envoler pour Alger, point d'escale avant de rejoindre le Caire. Approchée à l'aéroport, une égyptienne dira: «Nous préférons rentrer chez nous car les événements qui ont perturbé les relations algéro-égyptiennes, suite à la rencontre de football, évoquent le commencement d'une crise.» Ces ressortissants égyptiens ont tout de même affirmé n'avoir subi "aucune pression de la part des citoyens algériens" et la décision de quitter ainsi le sol algérien a été prise de leur "plein gré", et ce, "en attendant que les choses se calment". Selon des sources informées, cette décision a été prise par la plupart des employés égyptiens, notamment ceux habitant Arzew et travaillant à l'entreprise de construction, Orascom, située dans cette même zone industrielle et est venue, suite à la décision du directeur de l'entreprise de construction Orascom, d'interrompre le travail, chose ayant encouragé les ressortissants égyptiens à faire de même et retourner chez eux, en attendant que les travaux reprennent ou de prendre d'autres procédures.