La population de la commune de Hassi Mefsoukh se plaint de l'augmentation de la délinquance et affirme vivre dans des conditions d'insécurité, traduite par la multiplication des agressions et des vols, dont la plupart se passe en plein jour. Ainsi, ces habitants appellent les autorités compétentes à venir à leur rescousse et les protéger de ces bandes de malfaiteurs. L'un des habitants de la commune, F. Karim, révèlera: «Notre localité enregistre quotidiennement des vols et des actes d'agressions et les femmes et les personnes étrangères au quartier semblent être la proie préférée de tous ces voleurs. Ainsi, c'est sous la menace d'armes blanches qu'ils les dessaisissent de leurs portables et de tous les objets de valeur. Je ne sais pas comment ils peuvent réussir leurs coups et échapper aux services de sécurité, pourtant très vigilants.» De son côté, Mme H. Farida, témoignera: «La semaine dernière, alors que j'étais dans le bus, un jeune qui était assis à côté de moi, avait réussi à me voler mon portable. Le voleur, je le connais, il habite dans la même localité que moi. Je me suis dirigée vers la gendarmerie et j'ai déposé une plainte. J'attends qu'il soit arrêté.» Un autre résident du quartier ajoutera: «Les citoyens n'ont pas les moyens de faire face à ces malfaiteurs. Cela risque de leur coûter cher, car ils sont dangereux et ne reculent devant rien. Nous avons peur pour nous et surtout pour nos enfants, vu que ces agresseurs qui sont des dealers aussi, habitent le même quartier. Nous souhaitons vivement que les services de police puissent les neutraliser, et ce, dans les plus brefs délais, si c'est possible. Sinon, les arrêter en flagrant délit.» Par ailleurs, des citoyens habitant le quartier Bouâmama qui abrite 50% de la population globale de Hassi Mefsoukh, estimée, elle, à 70.000 âmes, révèlent que les agressions à l'arme blanche surviennent, tôt dans la matinée. Et le plus grave dans la question, réside dans le fait que la plupart des auteurs de ces actes habitent notre localité.» A ce propos, M. Abbès, résidant dans la cité 408 depuis 1996, dira: «Nous souffrons énormément de cette situation et nous avons peur de nous balader seuls, notamment tôt la matinée.» Les habitants de ce quartier, divisé en deux parties, réclament l'installation d'une brigade de la garde communale. «Les vols touchent, également, les moutons et plusieurs bergers ont été agressés et dessaisis de leurs biens. La situation est réellement inquiétante et nécessite l'intervention des autorités compétentes», nous dira-t-on. Sur un autre registre, la population se plaint aussi de la multiplication des points de vente des boissons alcoolisées et de la consommation de haschich.» Contactés à cet effet, les services de la gendarmerie affirment que «des patrouilles sillonnent régulièrement les quartiers, relevant de la commune et avancent que la zone est sous le contrôle et le suivi des services de sécurité.»