Plus d'une centaine de syndicalistes de l'éducation, affiliés à l'UW/UGTA et provenant des établissements scolaires de la wilaya de Aïn Témouchent, se sont regroupés ce dimanche au début de la matinée, devant le siège de la direction de la wilaya du secteur (DEW), où ils sont restés jusqu'à midi. Par ce mouvement, l'UGTA qui est en perte de vitesse dans le secteur, semble vouloir récupérer ses nombreux adhérents qui ont opté pour les syndicats autonomes et dont la fermeté vient de porter ses fruits. Cette action intervient bizarrement au lendemain de la tripartite qui a abouti à la revalorisation du SNMG. Dans le même sillage, le S/G de l'UGTA de l'éducation de la wilaya d'Aïn Témouchent a envoyé un communiqué à la direction du secteur en date du 24/09/2009, dans lequel il présentait une plate-forme de revendications présentées par les enseignants affiliés à ce syndicat. «Revendications que la DEW n'a pas prise en considération, à ce jour», a-t-il souligné. C'est ce qui l'a incité, à faire appel à ses adhérents, pour rappeler ces revendications au directeur de l'Education. Ces dernières portent sur la promotion interne des enseignants sans faveur à des grades supérieurs, la régularisation des situations administratives et financières des enseignants, comme les rappels, les primes et autres indemnités, tout en demandant au directeur de l'éducation de respecter les enseignants et les inspecteurs d'éducation, avec lesquels le Premier responsable de la wilaya du secteur semble ne pas faire bon ménage. Enfin, le syndicat en question reproche au DEW de ne pas faire assister ses membres aux réunions, pour débattre des problèmes sociaux avec les représentants des enseignants. Aussi est-il demandé au DEW d'accepter leur demande de dialogue dans les plus brefs délais, «sans quoi le mouvement de l'UW/UGTA prendrait une tournure plus radicale», est-il souligné. Enfin, tout comme la dernière fois, un groupe de journalistes qui a tenté de rencontrer le directeur de l'éducation, pour connaître son avis sur la question, a été rabroué par ses services, ce dernier refusant toujours de recevoir la presse, quand ce n'est pas lui qui en choisit l'opportunité.