Appel du collectif de travailleurs et journalistes de Sawt al-Gharb et La voix de l'Oranie pour la sauvegarde de leurs emplois Excellence, Nous, travailleurs de la SARL Oran Presse Services, éditant les quotidiens régionaux Sawt al-Gharb et La voix de l'Oranie, sommes menacés, aujourd'hui, par la perte de nos postes d'emploi dans l'immédiat. Notre entreprise est en cessation de paiement. Cette situation est le résultat d'une affectation de la manne publicitaire publique en défaveur de notre entreprise. Le quota journalier attribué à nos deux journaux confondus est d'une moyenne d'une page par titre, et ce, depuis 24 mois, ce qui ne couvre pas les charges salariales et para-salariales de notre entreprise. Le déficit de 30 millions de dinars, comme l'attestent les bilans fiscaux des deux exercices précédents, menace nos emplois. Cet état de fait constitue une atteinte à notre dignité, et ébranle notre sérénité et notre sécurité. Excellence, Nous, travailleurs salariés, déclarés à la sécurité sociale, sans compter les correspondants et les personnels engagés dans des emplois indirects des deux journaux, participons à l'animation du facteur de paix sociale, à la mise en valeur et l'accompagnement du développement local. Nos titres, Sawt al-Gharb et La voix de l'Oranie, à vocation régionale, et qui luttent contre le chômage, en employant de jeunes universitaires, filles et garçons, auxquels une formation est assurée, appuient et soutiennent la démarche de paix et de consolidation des institutions de l'Etat. Excellence, Connaissant l'intérêt qu'accorde l'Etat -et à sa tête Votre Excellence, Monsieur le Président de la République- à la préservation des emplois des Algériens et de leur dignité, et plus largement à la lutte contre le chômage, nous sollicitons votre intervention auprès des décideurs à différents niveaux de responsabilité pour considérer notre détresse. Pour sauvegarder nos postes de travail, nos deux quotidiens ont un besoin vital d'une attribution quotidienne de deux pages de publicité institutionnelle par titre. Excellence, Monsieur le Président de la République, nous sollicitons votre intervention qui sera, nous en sommes convaincus, déterminante pour notre avenir et celui de nos familles. Pour le collectif des travailleurs, le Comité de crise * Lettre envoyée au président de la République le 15 janvier 2010.