Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Il a vendu des terres, à l'aide de faux documents à Es-Sénia Un conseiller de l'éducation, menacé de 5 ans d'emprisonnement, après avoir escroqué des citoyens
Le procureur de la République, près du tribunal d'Es-Sénia a requis, hier, une peine de 5 ans de prison ferme, accompagnée d'une amende de 100.000 DA à l'encontre de L.A., un conseiller de l'éducation et à l'encontre de son complice, S.C., président de la commission du quartier Kara dans la commune d'Es-Sénia, pour les chefs d'accusation d'escroquerie, faux et usage de faux.L'affaire intervient après les investigations menées depuis 2 mois par la gendarmerie nationale sur la base d'un ordre reçu de la part du procureur qui a ordonné une enquête à propos d'actes de propriété falsifiés de deux parcelles de terrain, se trouvant au quartier Si Redouane, plus connu sous le nom de la LOFA. L'enquête aboutira à l'arrestation de l'accusé et de son complice. L'une des victimes déclarera qu'en 2006, elle avait acheté l'un de ces terrains et les documents administratifs le concernant, émanaient de la commune d'Es Sénia, le terrain lui avait alors coûté 270 millions de centimes, tandis que son ami avait payé l'autre parcelle à 350 millions. Deux ans après, les deux acheteurs sont surpris de voir des constructions s'élever sur leurs terres et il s'est avéré que les nouveaux occupants détenaient, eux aussi, des actes officiels attestant qu'ils étaient bien propriétaire de ces deux lots de terrain. Les deux victimes ont également découvert que les deux premiers actes provisoires n'avaient aucune trace officielle au niveau dans les administrations concernées, notamment le service de gestion du foncier dans la commune. L'accusé principal dans cette affaire affirme avoir assuré la transaction de vente de ces deux lots de bonne foi. Selon lui, c'est une autre personne, actuellement en détention, qui est le principal artisan de cette escroquerie. Ce dernier lui aurait demandé, en effet, de vendre ces deux lots de terrain pour assurer le financement de sa campagne électorale. A noter que le cerveau de cette affaire était en tête de liste d'un parti politique, lors des anciennes élections électorales.