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Des directeurs de structures sanitaires, privés de titularisation et de primes d'ancienneté Les travailleurs de l'EHS d'Es Seddikia observent un sit-in
Les travailleurs de l'établissement hospitalier spécialisé d'Es Séddikia, EHS, ont observé un sit-in, à l'intérieur de la direction de wilaya de la santé, en signe de contestation contre les conditions -qualifiées d'instables- dans lesquelles ils travaillent. Les protestataires affirment, en outre, que la direction de la santé n'a pas respecté son engagement, quant à mettre en œuvre un nombre de décisions et de recommandations, ayant sanctionné les précédentes réunions et rencontres tenues entre les partenaires sociaux et la tutelle. Selon le secrétaire général du syndicat, relevant de l'UGTA, parmi les recommandations non-appliquées, celle relative à l'institution de la prime d'ancienneté. «L'Administration tutelle n'a pas répondu à l'ensemble des revendications soulevées par les travailleurs. Celles-ci, se cristallisent autour de deux principaux points. Le premier concerne les directeurs des structures de santé relevant des EHS en poste depuis 2007 et qui n'ont pas été, à ce jour, titularisés. A savoir que l'EHS d'Es Seddikia, chapeaute 15 structures sanitaires, regroupant des polycliniques, services de maternité et des laboratoires. Vous concevez qu'aucun de ces directeurs ne soit habilité à signer un document officiel. Cette prérogative revient au directeur de la santé», dira le représentant syndical, avant d'aborder le deuxième point qui concerne «Les primes d'ancienneté et de rentabilité. Aucun de ces travailleurs ne perçoit ces primes, alors qu'elles profitent à d'autres employés du secteur de la santé.» Notre interlocuteur ajoutera, concernant les médecins exerçant à l'EHS d'Es-Seddikia, que leurs dossiers administratifs se trouvent au niveau de la maternité de Point du jour. Le représentant de la section syndicale dira qu'en dépit des correspondances multiples adressées à la direction de la santé, les revendications n'ont pas été satisfaites. Il a déploré, en outre, le fait que le directeur de santé et son secrétaire général «quittent leurs bureaux respectifs, au moment du sit-in.» Les travailleurs disent donc être décidés à poursuivre leurs actions de contestation, et ce, en attendant de connaître les décisions, prises par l'assemblée générale, prévue demain.