La crise du logement pousse souvent les citoyens dans le besoin, à recourir à des stratagèmes et autres «systèmes D» ingénieux pour acquérir une maison familiale. Parfois même le prix de revient de ces logements dépasse tout entendement. Et peu importe la vocation initiale de l'habitat acquis, que ce soit un hangar, une cave ou une buanderie de terrasse. Mais rarement des locaux commerciaux transformés en logements. Pourtant tel est le cas des six locaux commerciaux situés à la cité 48 logements LSP du chef-lieu de la daira d'Ain El-Arba qui ont été désormais convertis en logements complémentaires à la cité et cédés à des prix dépassants la norme, toutefois acceptés par les six locataires qui sont dans un besoin pressent. Les logements situés juste au dessous des F4 sont devenus des F3 et ceux situés au dessous des F3 ont été découpés en F2 puisque la superficie n'est pas la même. Leurs prix ont été évalués par l'agence foncière, maitre d'œuvre du projet, à plus de 250 millions de centimes. Le wali d'Ain Témouchent Bouderbali Mohamed, lors de sa récente visite, à Ain El-Arba, avait remarqué cette anomalie tout en promettant aux locataires de toute la cité inondées de toutes part et dont les ruelles boueuses et sans aménagement et sans éclairage public. Le wali avait assuré les habitants de la cité en question l'amélioration des conditions de vie dans les semaines qui suivent, tout en exigeant au responsable de l'agence foncière de combler le manque au niveau de cette cité dont le projet n'est pas achevé en matière d'assainissement et autre revêtement des rue surtout, à l'intérieur de la cité.