Une minute de silence a été observée, hier mardi à l'université de Sidi Bel-Abbès, à la mémoire du docteur Djillali Liabès assassiné par les terroristes le 16 mars 1993 à Kouba (Alger). Réunis dans les différentes sites de l'établissement, les représentants de la communauté universitaire (administration, enseignants, étudiants et travailleurs), ont tenu en cette triste journée de commémoration du dix-septième anniversaire de sa mort, à rendre un grand hommage à cet éminent chercheur, natif de la ville de Sidi Bel-Abbès, qui a consacré toute sa vie à la recherche scientifique et au service du bien être du pays. Pour rappel le professeur Djillali Liabes est né en 1948 à Sidi-Bel-Abbes où il a effectué ses études primaires et secondaires. Après avoir décroché son baccalauréat en 1967 il a poursuivi ses études supérieures à l'université d'Alger qui lui ont permis d'obtenir une licence en philosophie et en sciences sociales, suivi d'un doctorat 3ème cycle et d'un doctorat d'état en littérature et sciences humaines. Il a été désigné Ministre des Universités en 1991, puis ministre des universités et de la recherche scientifique en 1992. il a occupé par ailleurs le poste de ministre de l'éducation nationale par intérim de juin 1992 à octobre 1992 avant d'être nommé ensuite en octobre 1992 Directeur de l'Institut National des Hautes Etudes Stratégiques Globales (INESG). Outre ses nombreuses productions littéraires, feu Djillali Liabes s'est distingué également par la grande qualité de ses travaux de recherche au niveau du Cread et de l'INESG, où il avait réussi à développer un espace d'analyses prospectives sur les changements socio-économiques de notre société en mutation… Entre autres études réalisées par le défunt, il faut citer le rapport d'analyse sur les «Perspectives de Développement de la Société algérienne, les pays du Tiers Monde et la Nouvelle Organisation Mondiale, le secteur privé algérien, les élites économiques émergentes».