Les différents dispositifs mis en place par le gouvernement, en vue d'absorber le taux effrayant de chômage dans notre pays, sont loin d'atteindre leurs objectifs. L'ANSEJ, DIAP, pré-emploi, emploi de jeunes et l'ANEM, figurent parmi les formules d'emploi qui jouissent d'un grand engouement de la part des jeunes chômeurs, et ce, en dépit de leur précarité. Plus grave encore, certaines agences inscrites dans ces dispositifs se sont transformées en véritable cauchemar pour les postulants à leurs services, vu l'anarchie et la médiocrité qui caractérisent leur fonctionnement. Concernant l'ANEM, ce sont surtout les chômeurs, demeurant dans les localités isolées de la wilaya d'Oran qui en souffrent le plus. En effet, ces derniers rencontrent d'énormes difficultés à se rendre à l'agence nationale pour l'emploi de jeunes, ANEM, dont le siège se trouve à Gambetta, pour obtenir la carte bleue, vu la distance et l'indisponibilité du transport assurant la liaison directe entre leur localité et Oran. D'autres, par contre, dès les premières heures du matin, forment de longues files d'attente et s'empressent coûte que coûte à être les premiers servis, dès l'ouverture du siège. Autrement dit, c'est un vrai engrenage qui vous plonge dans des centaines de problèmes avant d'en résoudre un autre.