Une mère de famille résidente dans la localité de Khadra a été victime avant-hier, d'une explosion d'une cafetière de type italien. Cette cafetière a cédé à la pression intérieure parce que selon les premières conclusions, elle ne répondait pas aux normes de fabrication exigées pour assurer la sécurité des ménagères en particulier et des utilisateurs en général. La mère de famille de Khadra (40ans) était occupée à préparer le café du matin, lorsqu'elle a été fut surprise par l'explosion de la cafetière métallique. Heureusement pour elle, elle n'a subit que des blessures -plus au moins profondes mais soignables- qui lui ont été occasionnées au niveau des membres supérieurs. Toutefois une frayeur terrible a secoué sa famille laquelle n'est pas prête d'oublier cet événement. «Nous avons enregistré cette année une hausse importante des victimes de brûlures provoquées par les explosions de cocottes minutes et qui ne sont malheureusement pas sans conséquences, laissant des séquelles indésirables et sensibles notamment au niveau du visage et des mains. Outre les brûlures de la peau, une explosion peut aussi provoquer, lorsqu'elle est très puissante et c'est le cas des autocuiseurs, des brûlures pouvant atteindre l'appareil respiratoire. Et là, c'est encore plus grave», dira le professeur Kaïd Slimane du service des grands brûlés du CHU d'Oran. (Lire notre article sur les autocuiseurs en page 8.) En effet l'explosion de la cafetière qui a blessé grièvement cette dame n'est pas le premier malheur survenu ces derniers jours. Il un peu plus d'une dizaine de jours une ménagère de Sidi Lakhdar a succombé au CHU d'Oran des suites de ses blessures provoquées par l'explosion d'un appareil de café semblable. Cette nouvelle menace contre la santé publique qu'est la contrefaçon ne relève plus de la fraude commerciale mais tout simplement de la criminalité. Pas un seul jour ne s'écoule ou les services de la Santé publique n'enregistre un accident domestique dont les victimes sont des ménagères. Et la majorité de ces accidents en question peuvent être évités si l'ustensile était de fabrication normalisée. La contrefaçon est un phénomène qui doit combattu à tout les niveaux et ce combat n'est pas exclusif à l'Etat, il est aussi l'affaire des citoyens et les associations civiles. «La prise en charge d'un brûlé est très lourde. Même avec les moyens les plus sophistiqués, on ne peut jamais redonner à une peau sa première apparence», précisera le professeur Kaïd Slimane.