Les étudiants qui résident aux environs d'Oran ont exprimé leur mécontentement, vu le manque cruel de transport urbain dans leurs localités, à destination des instituts et des universités d'Oran, chose qui les oblige non seulement à se lever très tôt le matin pour ne pas arriver en retard aux cours, mais en plus, ils ont du mal à trouver des bus et ce, sans compter les bousculades. C'est le cas des étudiants, demeurant à Bousfer et à El-Ançor ainsi que ceux des communes d'Oran-Est où le transport urbain est quasi inexistant. A cet effet, ces étudiants lésés demandent à ce qu'on leur attribue des bus, destinés spécialement au transport universitaire, et ce, afin d'alléger leur souffrance et de leur éviter les exclusions des modules, suite aux retards répétés, dus au manque de transport. Le soir, le problème se pose également et à ce sujet, Lamia, une universitaire habitant à Boufatis, dira: «Depuis qu'on a rejoint l'université, notre souffrance est grande, vu le manque terrible de transport, en plus, on risque l'exclusion des cours à tout moment, suite au retard enregistré. Une situation qui entrave notre cursus universitaire et du coup, il faut que la direction des œuvres universitaires nous garantisse le transport universitaire, celui-ci relierait nos localités aux différentes universités.» D'un autre côté, un étudiant K.L., habitant à Arzew, déclarera: «La ville bénéficie d'un transport universitaire, destiné aux seuls étudiants, mais n'empêche que les citoyens le prennent et nous bousculent ainsi, et ce, dans le seul but de ne pas dépenser de l'argent pour le transport urbain, ceci prive évidemment beaucoup d'entre nous du transport universitaire.»