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Transport à Alger
Et vogue la galère !
Publié dans Info Soir le 02 - 10 - 2010

l Se déplacer à Alger s'apparente, chaque jour un peu plus, à une épreuve à laquelle ne résistent que des caractères bien trempés, des nerfs à toute épreuve et une santé des plus solides. Manque de moyens de transport, saturation du réseau routier, anarchie… autant de paramètres qui minent au quotidien la santé physique et mentale du citoyen, réduit à courir matin et soir derrière une hypothétique place dans un bus bondé ou un taxi capricieux…
Des dizaines de voyageurs sont «pris en otages» quotidiennement dans les stations de bus de la capitale. Debout, assis sur les quelques sièges disponibles ou sur le bord du trottoir, ou à même le sol, femmes, hommes, vieux et enfants attendent, dans certains cas, plus d'une heure. «Le transport à Alger c'est tout simplement un calvaire», lance une femme rencontrée à la station de bus de Tafourah.
«Non seulement il y a un manque flagrant de bus pour certaines destinations, mais ils enregistrent des retards répétitifs qui pénalisent des dizaines pour ne pas dire des centaines de voyageurs qui attendent impatiemment sous un soleil de plomb en été, ou en plein froid en hiver, dans des stations ne disposant souvent ni d'abribus, ni de toilettes, ni de sièges. Avec la rentrée sociale, les choses ont empiré à Alger. Ni l'Entreprise de transport urbain et suburbain (Etusa) ni les transporteurs privés n'arrivent à faire face au flux humain qui s'amasse quotidiennement aux arrêts et stations de bus des quatre coins de la capitale. L'Etusa a mobilisé plusieurs bus pour certaines lignes, notamment place Audin-Hydra, place Audin-El Mouradia et place Audin-Bir Mourad Raïs, alors que certaines lignes qui connaissent une grande circulation de voyageurs, comme la ligne place Audin-El Biar connaît un flagrant manque de bus. Par conséquent, des dizaines de voyageurs sont bloqués quotidiennement à l'arrêt de bus de l'Etusa de la place Audin à Alger.
«C'est écœurant, injuste et inacceptable de voir des bus «défiler» vers certaines destinations, notamment Hydra et El Mouradia toutes les 15 minutes, alors que les bus reliant Alger à El Biar se font rares et se comptent sur les doigts d'une main.», nous dit une femme en colère rencontrée à l'arrêt de bus de la place Audin, qui connaît ces derniers jours une grande affluence, notamment entre 16 et 18 heures. Outre le manque de bus, certains chauffeurs et receveurs de cette entreprise ont parfois des comportements bizarres ou en tout cas antiprofessionnels.
«J'ai visité au moins quatre pays, je n'ai jamais vu un receveur ou un chauffeur de bus descendre de son véhicule et aller prendre tranquillement son petit-déjeuner dans une cafétéria laissant des voyageurs attendre impatiemment dans le bus !», nous dit hors de lui un vieux à El Biar.
Ceci ne se passe que chez nous. Et si quelqu'un «ose» dire tout haut ce que pensent tout bas les autres voyageurs à bord, une réponse immédiate lui est lancée : «Celui qui n'est pas content, qu'il descende du bus et prenne un taxi.» Heureusement que des chauffeurs et receveurs professionnels existent encore !
Pour ce qui est des transporteurs privés, la situation est pire encore. En effet, ils sont quasi inexistants ceux parmi eux qui respectent la réglementation. Ainsi on voit quotidiennement les minibus s'arrêter en pleine route pour faire monter à leur bord de nouveaux voyageurs ou pour les faire descendre, mettant ainsi leurs vies en danger d'un côté, et bloquant la circulation routière d'un autre. Le confort, par ailleurs, semble être leur dernier souci. Beaucoup de receveurs font monter des voyageurs à bord de leur bus alors que tous les sièges sont occupés et le nombre d'usagers debout permis est largement dépassé ! Outre le manque de bus, le comportement de certains chauffeurs et receveurs est tout simplement scandaleux. Ces personnes censées rendre des services au grand public font ce que «bon leur semble» sans se préoccuper du confort de leurs clients et encore moins des horaires de départ et d'arrivée. Pour ce qui est des taxis, ils demeurent soit inaccessibles, vu les prix pratiqués, pour les taxis compteurs, soit en nombre insuffisant pour les taxis collectifs. Les uns et les autres se soucient peu de la réglementation et travaillent à la tête du client, selon leur humeur choisissant les destinations qui les arrangent.
Se lever aux aurores
Pour éviter tout retard et toute «surprise», beaucoup de travailleurs et étudiants se lèvent très tôt le matin afin de prendre le bus. Si en été, ces lève-tôt ne rencontrent pas de problème vu qu'il fait jour, en hiver, en revanche, les choses sont tout à fait différentes. Froid, brouillard et pluie. Un véritable parcours du combattant, d'autant plus que certaines localités ne disposent pas d'éclairage public ni de voies aménagées. «Il faut prendre ses précautions en hiver. J'ai ma lampe de poche que j'utilise en sortant de chez moi pour voir ou je mets les pieds. Quand il m'arrive de l'oublier chez moi, c'est la pagaille», nous dit un de ces lève-tôt employé à la SNTF.


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