Plus de 10 bénéficiaires de véhicules de transport en commun, dans le cadre du dispositif de création de petites entreprises de la Caisse nationale assurance chômage, attendent, depuis trois ans, l'attribution d'agréments de lignes. En effet, les propriétaires de ces moyens de transport, de jeunes opérateurs, déclarent que leurs véhicules ne disposent pas encore d'autorisation de circuler alors que les banques qui leur avaient attribués des prêts, réclament leurs créances. Cette situation a poussé les promoteurs de ces entreprises de transport à solliciter l'intervention du Wali de Tissemsilt pour régulariser cette question qui pénalise les concernés d'abords mais aussi les usagers de transport en commun. C'est le cas, notamment, de la daïra de Bordj Emir Abdel Kader, Theniet El Had, Layoune, Lardjem et Lazharia dont les habitants éprouvent d'énormes difficultés pour se rendre à Tissemsilt, particulièrement les fonctionnaires qui doivent rejoindre leurs postes de travail. En plus, c'est au niveau du chef-lieu de wilaya que sont concentrés les administrations publiques, les médecins spécialistes, les pharmacies, les laboratoires d'analyses médicales. La difficulté est à son paroxysme, le matin, et il n'est toujours pas évident de s'assurer une place avec les transports en commun et même les clandestins font du zèle. Contacté, le directeur des Transports affirme que ce problème sera réglé dans les prochains jours dans le but de désenclaver ces communes isolées. En attendant, le problème d'autorisation de circuler des 10 jeunes promoteurs reste toujours posé.