Les chefs de sept familles, habitant l'immeuble situé au 10, rue Meftah Kada, à Choupot, sollicitent une intervention de la part des autorités locales, afin qu'ils puissent être relogés dans les plus brefs délais. Ils affirment que lundi dernier, c'est le plafond de toute une pièce qui s'est écroulé en un laps de temps et le drame a été évité de justesse. Les éléments de la protection civile se sont déplacés sur les lieux et ont demandé aux habitants d'évacuer la bâtisse. C'est ainsi que les habitants sinistrés ont dressé des tentes sur la voie publique où ils sont hébergés provisoirement, et ce, en attendant que les autorités viennent à leur secours, ont-ils affirmé. Le dénommé B. Hakim, l'un des membres de la famille dont le plafond s'est écroulé, dira: «Ma mère a échappé miraculeusement à une mort certaine. Quelques secondes après s'être levée de la prière d'El Fadjr, le plafond de la pièce qu'elle occupe, s'était effondré. Les services de la protection civile, aussitôt alertés, sont venus et ont établi leur constat technique.» Un second chef de famille, B. Abdelkader, dira à son tour: «Cet immeuble appartient à une dame qui est décédée. Et depuis, nous ne payons plus de loyer, vu que l'état physique de l'immeuble est alarmant et irrécupérable. Cet édifice est ancien et souffre d'une vétusté assez avancée qui s'est traduite par une série d'effondrements dont le dernier a touché le plafond d'une pièce. Les habitants de cet immeuble lancent donc un appel d'urgence pour qu'on les sauve d'une mort certaine, celle d'être ensevelis sous les décombres d'un éventuel écroulement total de l'immeuble. La détérioration de la structure devient alarmante et expose la vie de tous ses habitants au danger. D'ailleurs, nous empêchons nos enfants de jouer dans la cour de l'immeuble par crainte qu'ils ne soient victimes des effondrements partiels qui surviennent de temps à autre. Nous espérons que les autorités locales vont intervenir en notre faveur, en prenant en charge notre situation.»