Les deux tribunaux d'Arzew et de Gdyel ainsi que les différents services de médecine légale, existant dans ces deux localités, ont enregistré d'effrayants chiffres, en ce qui concerne les actes de violence et les crimes, commis ces derniers temps. A titre illustratif, les services des urgences relevant de l'hôpital d'El Mohgoun, accueillent, mensuellement, jusqu'à 30 personnes, toutes victimes d'agressions. La tranche d'âge de ces victimes varie entre 18 et 30 ans, apprendra-t-on auprès de ces mêmes sources. La population dans les communes de Gdyel et Arzew continuent à subir les vols et les agressions, les cambriolages et toutes sortes de forfaits: «Les agressions et les vols à la tire font légion, dans les agglomérations urbaines et les cambriolages continuent de cibler les foyers et les personnes en plein jour. Les plaintes pour vols et agressions en tous genres, défilent devant la justice», dira un observateur qui tient à souligner que «l'autre signe d'insécurité manifeste qui règne encore dans ces deux endroits, est la tendance des jeunes à s'armer de couteaux, de bombes lacrymogènes ou cutters pour se défendre contre les agressions aux abords des établissements scolaires et selon un sociologue, «la lutte contre la criminalité n'est pas l'affaire des seuls services de sécurité, même si c'est leur vocation, c'est un phénomène social, produit par les différentes mutations sociales et économiques qu'a traversées notre société… la pauvreté, la frustration, le chômage et les inégalités sociales …etc.» Selon de nombreux spécialistes en sociologie, la lutte contre la criminalité doit nécessairement passer par la révision des programmes éducatifs et surtout par l'application stricte et rigoureuse de la loi, également, l'amélioration des conditions socio-économiques.»