Les habitants de Haï El Wiam, situé à 3 km de la commune de Misserghine, ont de nouveau organisé, aujourd'hui, un sit-in devant le siège de ladite commune, et ce, pour protester contre les conditions de vie insupportables qu'ils doivent quotidiennement subir, depuis la réalisation de leur quartier et ont également tenu à manifester leurs ras-le-bol contre les promesses des responsables locaux et des autorités de la wilaya qui sont restées vaines, en dépit des doléances parvenues à ces derniers. En se conformant aux déclarations du président d'une association appelée «La route de la paix», Bouhali Abdelkader dont l'association représente Haï El Wiam et communément appelé, «Haï El Ksab», nous dira: «Le sit-in des habitants de Haï El Wiam qui se tiendra aujourd'hui devant le siège de la commune est le deuxième du genre et il est organisé pour attirer l'attention des autorités locales sur la réalité désastreuse dans laquelle les habitants du quartier vivent depuis des années, et ce, face au laxisme flagrant des responsables locaux qui refusent de se pencher sur les préoccupations quotidiennes des habitants et les laissant, seuls, face à leurs problèmes, et ce, en l'absence d'aménagements des sites et l'inexistence d'infrastructures de base au niveau du quartier.» «Sachant que, ajoutera le même interlocuteur, nous avons déjà organisé un sit-in le 24 février dernier et nous avions alors reçu des promesses de la part du président de la daïra de Boutlélis ainsi que de la part du président de la commune de Misserghine, disant qu'ils allaient se pencher sur notre cas, sauf qu'à ce jour, aucun projet de réhabilitation n'a encore été entamé.» Pour rappel, les principales doléances des habitants de ce quartier consistent à installer un réseau sanitaire ainsi qu'un réseau de gaz de ville, en plus de la réalisation de projets destinés à l'aménagement et aux infrastructures, surtout celles qui concernent la réfection des routes qui ne sont que de simples sentiers, et l'installation de l'éclairage public, en plus du fait de renforcer le transport en commun qui lèse énormément les riverains, obligés donc de solliciter les clandestins pour se déplacer vers la commune de Misserghine.