Reporté à maintes reprises, le verdict de la Fifa dans l'affaire du caillassage du bus de la sélection nationale au Caire est finalement tombé hier. Et même si les sanctions ne semblent pas très sévères, force est de constater que la Fifa a donné raison à l'Algérie, donnant ainsi une gifle enfants du Nil. Dans ses sanctions, la Fifa interdit à l'Egypte de disputer "à moins de 100 km du Caire" ses deux premiers matches de qualification au Mondial-2014 après les débordements lors du match décisif contre l'Algérie le 12 novembre 2009. Cette sanction est, de plus, assortie d'une amende de 100.000 francs suisses (environ 71.000 euros). Pour la Fifa, "la Fédération égyptienne n'a pas pris toutes les mesures de sécurité nécessaires pour assurer la sécurité de la délégation algérienne ainsi que la sécurité et l'ordre dans le stade international du Caire" lors du dernier match de qualification pour le Mondial-2010 entre les deux pays. Pour rappel, trois membres de la délégation algérienne, dont deux joueurs, avaient été blessés par des bris de verre après que des supporters égyptiens ont jeté des pierres sur le bus de l'équipe d'Algérie qui arrivait de l'aéroport du Caire. Quant aux accusations avancées par l'Egypte sur ce qui s'est passé à Oum Dorman, au Soudan, la commission de discipline de l'instance internationale a estimé que le dossier présenté par M. Zaher ne contenait pas de preuve sur les prétendus événements.