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Faut-il s'en inquiéter ou s'en remettre à la fatalité?
L'Algérie du Nord, une zone à forte activité sismique
Publié dans La Voix de l'Oranie le 23 - 05 - 2010

Assistons-nous à une activité sismique en Algérie -à petites secousses- comme le suggère le chercheur Loth Bonatero? Il y a lieu de s'inquiéter en ce 21 mai qui rappelle le terrible tremblement de terre d'il y a 7 ans, jour pour jour, qui a fait plus de 1.200 victimes à Boumerdès et Alger.
En effet, l'activité sismique enregistrée ces derniers jours dans différentes régions du nord du pays vient rappeler que le danger est omniprésent et qu'on n'est jamais à l'abri d'une catastrophe. Surtout que les Algériens ne sont pas très respectueux des règles sismiques dans les constructions. Récemment, encore, un séisme a fait 3 morts et des dégâts matériels à Beni Ilmen et deux autres secousses telluriques de faible magnitude ont été enregistrées, jeudi dernier, à Tipaza et Jijel. Faut-il, pour autant, s'inquiéter? Oui, car il faut tirer les leçons des violents séismes qui ont dévasté des villes entières dans notre pays. Le séisme de Boumerdès, unique du genre -depuis celui d'El Asnam en octobre 1980- avait pratiquement rasé presque une partie de la wilaya. Auparavant, d'autres villes, à l'instar d'Alger, Aïn Témouchent, Bejaia, Cherchell, M'sila et Biskra, ont été plus au moins violement secouées.
«La sismicité de l'Algérie du Nord est connue depuis 1365, date d'un séisme qui frappé la ville d'Alger. Les nombreux travaux qui se sont intéressés à l'historique de la sismicité ont permis la réalisation de plusieurs catalogues, Rothé (1955), Roussel (1967), Benhallou (1985), Mokrane et al (1994), Benouar (1997) et Boudiaf (1996). Ces catalogues montrent que la sismicité est concentrée dans la région nord du pays, c'est-à-dire dans la bande comprise entre la région littorale et la région de la flexure sud-atlasique, et des frontières marocaines jusqu'aux frontières tunisiennes», précise le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) sur son site Internet. Ce dernier énumère ainsi les séismes les plus violents qu'a connus l'Algérie. Le plus ancien est celui enregistré à Alger en 1365. «Un séisme ravageur : Alger complètement détruite. 100 répliques pendant la nuit et une partie d'Alger fut inondée », note le CRAAG. Alger a été secouée une nouvelle fois par un autre tremblement de terre en 1716. Une secousse qui détruisit une partie d'Alger. Oran, Blida et Ténès ont aussi été secouées respectivement en 1790, 1825 et 1890. En 1891, Gouraya et Villebourg ont été complètement détruites.
C'est dire que la menace est réelle sur nos côtes et à l'intérieur du pays. Mais est-ce pour autant une fatalité? Les experts soulignent que l'on peut réduire considérablement les conséquences d'un séisme, aussi puissant soit–il, si on observe scrupuleusement les règles parasismiques. A ce propos, si le règlement parasismique national a été révisé en 2003 dans le sillage de la catastrophe de Boumerdès, il reste que le respect des normes de construction laisse à désirer. Il est loisible de voire ces constructions anarchiques sur les flancs de montagne et en bord de mer qui, au-delà de l'atteinte à l'environnement, mettent la vie des personnes en sursis. C'est pourquoi, il suffit que la terre éternue quelque part pour que les Algériens attrapent le rhume de la peur.


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