A Mostaganem, les citoyens continuent malheureusement à assister à la multiplication des infractions et à une fraude caractérisée dans la commercialisation de certains produits alimentaires, et de surcroît utilisés comme remède pour beaucoup de maladies. Des vendeurs sans foi ni loi, exposent des produits comme le miel et l'huile d'olive défiant toute concurrence, mais dont la qualité est plus que douteuse. Rares sont les consommateurs qui se sont rendus compte que le miel et l'huile d'olive étaient en réalité mélangés avec d'autres produits nocifs, respectivement du sirop de sucre et de l'alun et de l'huile brûlée ou tout simplement de l'huile pour celle d'olive. Selon le sexagénaire A.B., un fellah spécialisé dans la récolte du miel, le produit en question n'a que le nom et est boudé d'emblée par les connaisseurs. Même constat pour l'huile d'olive, dira un autre connaisseur. Ces derniers étalent leurs marchandises en plein centre de la ville de Mostaganem sans aucune crainte. D'autres sillonnent les routes de la wilaya à bord de leurs véhicules chargés de ces produits douteux et nocifs pour la santé du citoyen pour les vendre au niveau des souks des différentes localités de la wilaya. Heureusement pour eux, ces trafiquants ne retournent jamais sur les lieux de leurs méfaits du fait qu'ils connaissent d'avance le sort qui leur sera réservé. Nos interlocuteurs affirment que le miel et l'huile d'olive sont cédés officiellement au prix respectivement de 1.600 dinars pour le kilo de miel et 6.00 dinars le litre d'olive. Ces escrocs mélangent jusqu'à 50% avec ces produits nocifs, ce qui leur fait un fort gain. Ces tricheurs tentent d'attirer les consommateurs en leur proposant un prix défiant toute concurrence, pour qu'ils mordent facilement à l'hameçon. Ils cèdent le kg de miel jusqu'à 900 dinars et le litre d'huile d'olive à 250 dinars. De l'avis de certains médecins, les produits qu'ils ajoutent sont très nocifs, voire cancérigènes. La majorité de ces énergumènes se ventent d'être originaires de Tizi-Ouzou du fait de la réputation de ses produits. À signaler que la récolte du miel dans la région se fait que vers la fin de juin. Les services compétents doivent s'y mettre pour ne pas mettre la santé des citoyens en danger.