Trois daïras de la wilaya d'Oran viennent de bénéficier d'un projet de réalisation de 800 locaux professionnels, dont 240 à Es-Sénia, 200 locaux au niveau de Bir El-Djir et 360 à Aïn El-Türck, selon les précisions apportées par une source de la direction de l'Urbanisme et de la Construction. Selon la même source, la réalisation de ces locaux professionnels débutera après l'étude des offres qui vont être présentées par les entreprises spécialisées et, à cet effet, la date du 20 juin a été fixée comme dernier délai pour leur dépôt. Sachant que, soulignera la même source, la direction de l'Urbanisme et de la Construction a désigné 3 bureaux d'études pour le retrait des cahiers de charges concernant ces trois tranches de projet. Toujours selon la même source responsable, les sites qui accueilleront les projets ont été choisis par une commission mixte, et c'est ainsi que 30 locaux professionnels vont être réalisés au niveau du quartier Cosider à Es-Sénia, 90 locaux plus 120 autres au niveau de Haï Sabah, tandis que la daïra de Bir El-Djir a bénéficié de 200 locaux dont une partie sera réalisée au niveau du 4ème périphérique, alors que l'autre partie sera érigée au niveau de Douar Belgaïd. Concernant la daïra d'Aïn El-Türk, les sites choisis pour la réalisation de ce projet sont Haï Mohammed Griss qui abritera 80 locaux, Haï Si Tarek qui accueillera 120 et Haï Bensmir qui recevra 160 locaux professionnels. Pour rappel, ce projet a été inscrit dans le cadre du programme présidentiel du mandat actuel et vient s'ajouter aux locaux qui ont été réalisés dans le cadre du programme consistant à réaliser 100 locaux dans chaque commune. Un programme qui a enregistré beaucoup de retard dans sa réalisation au niveau de la wilaya d'Oran. Des centaines de locaux entrant toujours dans le même programme ont été réalisés et distribués mais restent toujours inexploités, en dépit du fait que les communes ont délivré des contrats de location pour les jeunes détenteurs de projets qui continuent de souffrir du chômage face à l'impossibilité d'obtenir des crédits bancaires. Et même les plus chanceux d'entre eux qui ont bénéficié de locaux n'ont pu les exploiter faute d'absence d'électricité.