Dépendant de la daïra de Yellel, Sidi Saâda, une commune forte de 18 douars où vivent quelque 18.000 âmes, et en dépit d'un retard manifeste, aspire à se frayer un chemin vers le développement que connaît le pays et ce, pour améliorer le quotidien de sa population, notamment les ruraux qui, selon le maire Bahri Mahi, font face à de sérieux problèmes dans leur quotidien. Les citoyens qui vivent dans les zones rurales, estimés à plus de 7.000 âmes, ancrés dans plusieurs douars, sont contraints de recourir à tous les moyens, même ceux pouvant engendrer des risques pour s'approvisionner en eau. «Quoique nous n'avons pas cessé de solliciter les services de l'Hydraulique pour la réalisation d'un forage à la place de celui mis en veilleuse depuis trois ans déjà, nous n'avons eu aucun écho jusque-là», affirme le P/APC. L'autre volet évoqué qui handicape également cette population, est celui des routes dégradées. L'état lamentable de ces chemins au niveau de ces douars, empoisonne le quotidien des ruraux, et même les scolarisés éprouvent d'énormes difficultés pour rallier leurs établissements scolaires à Semmar ou à Yellel. Surtout que l'état vétuste des bus mis à leur disposition, aggrave les difficultés. Pour le secteur de l'Education, les citoyens de Sidi Saâda déplorent le retard dans la réalisation des cantines scolaires. Il y a aussi les deux salles de soins de Ouled Boghni et Ouled cheikh qui sont fermées depuis les années de la tragédie nationale. Elles ont même été détournées de leur vocation pour servir de cantines, obligeant ainsi les malades à se déplacer jusqu'au chef-lieu pour une simple injection. Cela dit, la fixation des ruraux sur leurs terres interpelle les autorités locales pour remédier à la situation et renforcer le quota des logements prévus dans le nouveau plan quinquennal.