Les zones éparses, relevant de la commune de Sidi Saâda, souffrent de l'absence d'éléments élémentaires d'une vie normale. La population des zones éparses de Sidi Saâda, commune issue du dernier découpage administratif et relevant de la daïra de Yellel dans la wilaya de Relizane, souffre, selon le maire, de l'absence d'éléments élémentaires d'une vie normale. Ainsi, l'on soulève le calvaire qu'endurent les quelque 7000 âmes de ruraux vivant au niveau des douars Sidi Ouis, Hemaïdia, Ouled Yala, Ouled Kadi, Kemamcha et Agaibia. « Toute cette population n'est, depuis la défaillance de l'unique forage leur assurant une alimentation en eau potable il y a trois ans de cela, que faiblement approvisionnée en cette matière précieuse même si on vient à leur soutien avec des citernes tractées », a tenu à préciser le P/APC en ajoutant que « toutes les démarches entreprises jusque-là avec les services de l'hydraulique pour la réalisation d'un autre puits pour subvenir aux besoins pressants sont restées lettres mortes ». Sédentariser la population rurale Cette population est aussi, selon notre interlocuteur, confrontée à la dégradation des routes reliant les zones éloignées à la commune de Sidi Saâda au chef-lieu de la commune ou aux différents RN et CW. Cette situation s'est, semble-t-il, négativement répercutée sur leur déplacement, notamment pour les scolarisés qui, faute d'un ramassage efficient leur assurant le transport vers les lycées de Semmar (commune Kalaâ) ou de Yellel. Même les deux salles de soins d'Ouled Cheïkh et d'Ouled Boghni, fermées depuis la dernière décennie noire, se sont transformées en des cantines scolaires contraignant les malades à parcourir des kilomètres pour une éventuelle injection. Cela dit, le maire, conscient de l'importance de la sédentarisation de sa population rurale, sollicite les instances concernées pour une réelle prise en charge de ces problèmes.