Manque de moyens de transport rural, manque d'eau potable et absence de toutes commodités des plus nécessaires à une vie décente au douar El Gouassir marqué par un chômage chronique. Ce sont les dominants désagréments auxquels sont confrontés les habitants de ce village situé dans la commune de Remchi, traversé par la route nationale N°35, l'une des plus fréquentées de la wilaya. Parmi tous ces désagréments, les problèmes d'eau et du transport à un degré moindre, constituent les revendications des citoyens. Dans ce registre, ils ne demandent ni plus ni moins que leur renforcement dans leur localité. Ils indiquent que le transport rural de la ligne vers le chef-lieu de commune soit desservi par les transporteurs de Béni Ouarsous et de Fellaoucen qui ne s'arrêtent que rarement au niveau de leur bourgade. Certains citoyens font savoir que la rareté de l'eau potable est l'autre aléa auquel ils font face depuis des années. «Ce liquide vital boude nos robinets parfois plus de vingt jours si ce n'est plus» ont–ils affirmé. Ajoutant que «la plus part du temps, ils font appel aux colporteurs d'eau à raison de plus de 400 dinars la citerne». Sur le plan de l'aménagement urbain, rien ou presque rien n'a été fait. Chose que se constate de visu: des rues en terre battue, absence de trottoirs et des eaux usées qui ruissellent à ciel ouvert. En matière de santé, les consultations médicales se font une demi-journée par semaine, soit le lundi matin, croit-on savoir. Un autre casse tête tarabuste la population du douar: c'est le chômage. Ils disent avec amertume ne pas pouvoir supporter leurs enfants sans travail et vivant dans l'oisiveté. Enfin, à voir le développement urbanistique de la commune mère Remchi, l'on se demande si ces douars ne sont pas marginalisés consciemment, à l'exemple de Sidi Chérif El Gouassir et d'autres petites bourgades.