Les entreprises du bâtiment et des travaux publics œuvrant dans la wilaya d'Aïn Témouchent se heurtent à l'épineux problème de la main d'œuvre qualifiée. Et les corps de métier les plus touchés concernent les maçons coffreurs, les ferrailleurs, les plâtriers, les faïenciers et même les manœuvres se font rares. Cette situation oblige les chefs d'entreprises du bâtiment, des travaux publics et de l'hydraulique d'employer de la main d'œuvre provenant hors de la wilaya. «Les jeunes de la localité ne veulent pas d'autres postes que celui de gardien ou d'agent de sécurité au moment où le marché local du travail est fortement demandeur de bras spécialisés dans le secteur du BTPH», affirme un entrepreneur. De nos jours, arriver à trouver un maçon n'est donc pas une sinécure, tant ce spécialiste est très sollicité. Il est, aujourd'hui, infiniment plus facile de décrocher un rendez-vous chez un cardiologue ou chez d'autres médecins spécialistes qu'avec un simple maçon. Pourtant, les pouvoirs publics encouragent les jeunes à opter pour les formations des spécialités en bâtiment au niveau du centre de formation professionnelle afin d'atténuer le déficit constaté en main d'œuvre. Mais les jeunes préfèrent s'adonner à d'autres activités.