Le port d'Oran a enregistré un recul dans l'importation du sucre, par rapport au début de l'année, suite à la flambée de son prix qui a atteint 100 DA le kg et ce recul s'illustre par les derniers chiffres du mois de mai qui font état de l'importation, ce mois de 21.380 tonnes contre 91.508 en janvier dernier. La quantité globale de sucre importée depuis le début de l'année est estimée à 143.425 tonnes et il est clair qu'avec l'arrivée du mois sacré de ramadhan, la demande en ce produit augmente et le recul de son importation est susceptible d'entraîner une nouvelle flambée des prix. Après la flambée du prix du sucre en début d'année, les opérateurs en ont importé davantage pour contrecarrer cette hausse, seulement au mois de mai dernier, les indices confirment un net recul dans les opérations d'importation au niveau du port d'Oran, une donnée qui risque d'entraîner la hausse du prix du sucre qui s'est stabilisé à 85 DA après avoir atteint les 100 DA au début de l'année. A cet effet, une source du port d'Oran indiquera: «Nous avons enregistré au mois de mai, une baisse dans l'importation du sucre, vu que la quantité importée déchargée sur nos quais a atteint les 21.380 tonnes contre 91.508 en janvier dernier.» Notre source poursuivra: «Si l'indice d'importation de ce produit continue d'enregistrer un recul, son prix risque de flamber de nouveau, notamment avec l'arrivée du Ramadhan où la demande triple.» Sachant que la quantité globale de sucre, importée début le début de l'année en cours, a atteint les 143.425 tonnes. D'une autre part, certains commerçants ont affirmé que le prix du sucre est actuellement stable par rapport aux mois précédents, cependant beaucoup d'entre eux ont estimé que cette hausse a influé sur le pouvoir d'achat du citoyen puisqu'il a grandement contribué dans l'augmentation des prix de la confiserie et autres produits, tels que les jus et boissons gazeuses. Et à ce propos, un commerçant précisera: «Plusieurs commerçants, activant dans le secteur de la pâtisserie, notamment les fabricants de gâteaux orientaux, recourent au stockage du sucre, en prévision du mois sacré, car ils savent pertinemment que son prix flambera et les spéculateurs auront main mise sur ce produit.