C'est incroyable mais vrai. Les logements, au nombre de 35, attribués dernièrement à leurs bénéficiaires, se trouvent dans un état déplorable et leur situation laisse beaucoup à désirer. Les conduites du gaz de ville et de l'AEP ont totalement disparu alors que les portes et fenêtres présentent plusieurs dégradations. Devant tout cela, il n'y a point d'électricité. Pour éviter le pire sur ce dernier point, l'OPGI a joué le jeu de la malice en s'interposant de remettre les clés de l'appartement aux bénéficiaires qu'à la seule condition que ces derniers présenteront un engagement dûment légalisé par la mairie précisant que le bénéficiaire acceptera le logement sans énergie électrique, donc point de réclamation. Une mesure qui est loin d'être acceptée par le premier responsable de l'exécutif de la Wilaya qui a, de tout temps, remis en cause les distributions anarchiques. Pour rappel, les logements en question ont été réceptionnés durant l'année 1988 pour être attribués qu'au mois de mai 2010, soit 12 ans après. D'un autre côté, de grosses fissures sont visibles tant sur l'extérieur des bâtiments qu'à l'intérieur des logements. Selon un nouveau bénéficiaire que nous avons rencontré sur les lieux, «Les travaux qui restent à faire à l'intérieur ont été estimés par un artisan maçon à 35 millions de centimes, mais on ne peut rien faire sans l'électricité.» L'OPGI qui a exigé ce fameux document, a perçu ses six mois de locations. Le grand perdant reste toujours le pauvre citoyen.