Les éléments sécuritaires de la voie publique, dépendant de la sureté de daïra d'Arzew ont recensé, durant le premier semestre de l'année en cours, allant du 1er janvier au 31 mai, pas moins de 817 infractions au code de la route, émanant de conducteurs circulant à travers les artères de la ville pétrolière d'Arzew, apprend-on auprès d'une source autorisée. Les griefs retenus contre ces mêmes chauffeurs, dans la majeure partie des cas, seraient le non-respect de la signalisation routière, défaut de documents et surtout la négligence du port de la ceinture sécuritaire. Dans le volet indiqué, ces mêmes services sécuritaires ont dénombré 196 transgressions du code de la route au seul mois de janvier 2010, représentant ainsi un taux de 23,99% du chiffre total des infractions semestrielles. Le nombre des dépassements a chuté en février passé, selon les statistiques citées, puisque ce dernier est à moins de 109 cas avec un pourcentage inférieur à 13,34% du chiffre global. Au mois de mars 2010, ces mêmes agents de police ont manifestement enregistré 132 violations du code de la route, avec un taux de 16,15%. Contrairement au mois d'avril de l'année en cours, les éléments sécuritaires ont sanctionné 231 infractions, soit une augmentation avec un pourcentage de 28,27% du chiffre intégral des excès routiers, durant la période indiquée auparavant. Les automobilistes ont été bienveillants durant le mois de mai, puisque ces derniers n'ont été «épinglés» que 149 fois dans diverses infractions au niveau des rues d'Arzew par cette même brigade sécuritaire mobile dont les barrages de contrôle routier sont imprévisibles et surtout remarquablement très prompts. Toujours, selon les statistiques annoncées, 196 permis de conduire ont fait l'objet de procédures légales de retrait pour divers forfaits, notamment anomalies de documents et conduites dangereuses. Dans un autre volet et en application de l'arrêté municipal, les services de la voie publique de la sûreté d'Arzew, ont procédé à la mise en fourrière de pas moins de 19 motocycles et ont présenté les récidivistes devant le parquet d'Arzew et ce, pour les griefs de non port du casque de protection, d'échappements sonores et conduites infernales, et ce, durant le même intervalle semestriel. Notons enfin que l'amende insignifiante infligée aux conducteurs des deux roues équivaut à six cents dinars mensuellement, soit 20 DA/jour, versés comme obligation de lever de fourrière des motocycles, n'arrangent guère la stratégie implacable des pouvoirs publics qui luttent pour l'éradication des accidents, dus au terrorisme routier, puisque ces mêmes conducteurs aventuriers réitèrent leurs prouesses à l'aide des mêmes engins effrayants, causant ainsi des accidents irréparables, aux piétons surtout. La solution fondamentale réside donc, selon la même partie sécuritaire dans l'alourdissement des contraventions, spécifiques à la mise en dépôt des motocycles ou tout bonnement de leurs retraits purs et simples de la circulation routière et ce, afin de dissuader les contrevenants qui se prennent pour des «acrobates».