Depuis quelque temps déjà, dans les marchés de la ville d'Oran, les ménages auront, sans doute, constaté une nette augmentation dans les prix des légumes, cependant, le citoyen est habitué à ces hausses continuelles, concernant les produits alimentaires, comme cela est de coutume à la veille de chaque fête ou échéance, comme celle du mois sacré de ramadhan. Une période durant laquelle les prix connaissent une hausse inexpliquée, et ce, face à l'absence d'un organisme régulateur du marché. En effet, une tournée à travers quelques marchés implantés dans la ville d'Oran et ses environs, aura permis de relever qu'en dehors de la pomme de terre qui semble se faire capricieuse, affichant ainsi toujours les mêmes prix, soit 40 à 45 DA le kg, alors qu'au niveau du marché de gros, elle est cédée entre 35 et 38 dinars le kg. Le légume qui fait aussi beaucoup parler de lui actuellement, reste sans conteste, l'ail. A peine quelques menues quantités de ce produit parviennent des exploitations locales et le plus gros de la disponibilité est assuré par les opérations d'importation. À ce propos, on apprend des commerçants que le prix de l'ail est actuellement cédé à 300 DA le kg au prix de gros, alors que ce même aliment, produit localement, est cédé entre 300 et 350 dinars le kilogramme. A cet effet, les vendeurs de légumes tiennent à préciser que la hausse du prix de l'ail est liée au déficit de la production en Algérie. "Je ne risque pas d'acheter de l'ail, vu son prix très élevé et il est difficile de le revendre, par la suite», confesse un marchand de légumes. Le pouvoir d'achat, étant très faible, les citoyens arrivent difficilement à s'approvisionner, vu que le mois de Ramadhan est proche et espèrent donc que les prix affichés connaîtront une baisse, tant attendue par les ménages.