Devant l'isolement et les conditions d'accès très difficiles ainsi que le manque de moyens de transports et d'accès qui caractérisent la localité de Cheouala, relevant de la commune de Mendes chef-lieu de daïra, distante d'une vingtaine de kilomètres au nord-est de la circonscription, ses habitants interpellent les autorités locales pour décider d'une solution à même d'atténuer leur calvaire. Pour le moindre service, que ce soit des soins ou une consultation médicale, -parce la salle de soins non équipée ne répond plus à la demande- les citoyens de cette localité déclarent écouler presque toute la journée en route et par tous les temps, afin de trouver n'importe quel moyen de locomotions. Ce qui n'est pas toujours sûr puisque les transporteurs les déposent à 6 ou 8 km au nord-ouest de la commune, et au retour ils sont déposés bien loin de leurs résidences. Et c'est faute d'attribution d'autorisations d'exploitation de lignes de transports public ou privé pour desservir la localité que Cheouala est isolée. Les femmes enceintes, arrivées à terme, sont obligées de se déplacer jusqu'à Mendes pour accoucher et doivent, par conséquent endurer, en outre les douleurs, les difficultés du transport. Enfin, pour soigner leurs malades, les citoyens doivent se rendre jusqu'à Mendes ou à Oued Essalam, à la recherche des médicaments prescrits. Selon le président d'APC de Mendes, M. Bentaleb, beaucoup de projets pour sédentariser la population de cette localité ont été mis en exécution par l'Etat dont la réhabilitation de la route sur une distance de 22 Km, l'alimentation en eau potable des douars depuis le barrage de Gargar dans le cadre du projet d'alimentation des 13 communes du sud de la wilaya ainsi que de zones rurales de ces communes. En plus d'un important quota de plus de 530 logements ruraux attribués à cette localité, vu que la plupart de ces habitants n'ont pas déserté leurs habitations durant la décennie noire.