Les travailleurs de la Régie communale de transport urbain, à Oran, interpellent les autorités compétentes, à leur tête le président de l'APC, pour intervenir en vue d'appliquer les directives du wali d'ouvrir une enquête judiciaire sur les dépassements intervenus dans cette régie, et d'appliquer l'accord qui consiste à mettre un terme au problème qui touche les travailleurs et qui les lèse. Les travailleurs de la régie communale de transport urbain, dissoute depuis plus d'une année, attendent l'application de l'accord concernant leur départ volontaire et les indemnisations inhérentes. Jusqu'à présent, rien n'a été fait et la commune montre une lenteur dans l'application de cet accord. D'autre part, la commune tarde à ouvrir une enquête judiciaire à l'encontre du directeur de l'agence par intérim, et ce, malgré le fait d'avoir reçu en 2007 une consigne émanant du wali et ordonnant l'ouverture d'une enquête judiciaire à ce sujet. Dans ce cadre, les parties concernées se jettent les accusations, malgré le fait que la liquidation s'est effectuée tout en révélant de graves transgressions illustrées par des malversations et une mauvaise gestion qui ont conduit à la faillite de l'agence, alors qu'elle avait la maîtrise totale et sans concurrent dans le transport urbain. Toutes ces accusations étaient dirigées par les travailleurs contre le directeur, mais ce dernier les a menacés en sollicitant la justice, sauf que celle-ci s'est prononcée en faveur des travailleurs. Il n'empêche que la commune n'a pris aucune initiative pour défendre ses intérêts estimés à des milliards et a préféré rester en dehors de cette affaire qui touche cette agence dont le directeur a été le principal acteur dans sa faillite, ainsi que dans la souffrance qu'endurent des dizaines de travailleurs à cause de la non perception de leurs salaires depuis plus de deux ans, et ce, malgré l'aide du gouvernement et du syndicat central. Le plus frustrant pour les travailleurs c'est que leur directeur percevait, régulièrement, son salaire jusqu'à l'annonce de la liquidation. Pendant ce temps, la commune a loué les principaux arrêts de bus, ainsi que les stations, à d'autres parties alors qu'ils ne sont pas ses biens légaux.