Les estivants se plaignent à la plage de Madagh de l'exploitation anarchique de ces espaces publics. Et pour cause, le prix de location d'un parasol et de 4 chaises y atteint 1.000 DA, une situation qui laisse ébahies les familles s'y rendant pour se rafraîchir. Celles-là s'interrogent sur le prix élevé fixé par les exploitants de la plage, alors que dans d'autres endroits le prix ne dépasse guère les 600 DA. Selon l'un des exploitants, cette différence des prix est due à la sous-location, vu que certains bénéficiaires de première main ont procédé à la sous-location des parcelles dont ils ont bénéficiées aux plages de Madagh, comme ailleurs. Les sous-locataires sont ainsi obligés d'augmenter leurs prix pour rentabiliser leur investissement. L'un des estivants rencontrés sur cette plage, tout étonné, dira: «Le prix d'une tables sur la plage équivaut désormais à la location d'une chambre d'hôtel. Le comble c'est qu'ils se sont appropriés toute la plage en installant leurs tables sur toute la superficie du rivage.» Malgré la cherté imposée par les exploitants, plusieurs estivants acceptent le fait en soulignant la beauté du site naturel de Madagh, aux vues paradisiaques de la verdure d'une forêt contrastant avec le bleu de la plage, dépourvue hélas de toute infrastructure de base tel que l'éclairage public et les espaces susceptibles d'attirer les touristes. Concernant la surveillance dans cet endroit, un élément de la protection civile dira qu'il y eu 4 sauvetages, en précisant que certains endroits rocheux restent interdits à la baignade. «Cela n'empêche pas des jeunes, imprudents, à s'y aventurer en s'adonnant à des sauts à partir des rochers. «Cela nous pousse a être tout le temps vigilants», dit-il. En ce qui concerne la sécurité, les services de la gendarmerie indiquent que le camping est interdit sur ces plages, et ce, pour des raisons de sécurité, vu que la région est isolée et ne dispose pas de l'éclairage public.