Paradoxe Même si la ville côtière accueille chaque jour un grand nombre d?estivants, le manque de commodités sur les lieux et les prix élevés des locations suscitent le découragement. Les routes des complexes touristiques de la région, notamment vers Tipasa-Village (ex-CET) et Matares, accueillent un grand nombre de baigneurs qui viennent de différentes wilayas du pays. A Tipasa-village, les estivants d'un jour ou du week-end, qui viennent en famille, peuvent choisir entre la petite plage et les grands espaces de gazon, où les enfants peuvent s'adonner à une multitude de jeux, qui ont été installés récemment. Les enfants et les adolescents peuvent également se rafraîchir dans les deux piscines. Le complexe de La Corne d'or, quant à lui, n'est pas ouvert à tous ; l?accès y est soumis au payement du repas du jour ou, pour ceux qui décident de payer le prix fort, à la location d?un bungalow pour un séjour minimum de 15 jours. Des cartes d'accès délivrées par la direction de l'Entreprise de gestion touristique de Tipasa (Egtt), permettent seulement à certains cadres et à leurs familles de profiter d'une détente sur la petite plage familiale. Pour le reste des sites balnéaires autorisés à la baignade, les estivants n?y trouvent aucune commodité, hormis la location d'équipements (parasols et chaises) au cas où ils n'en disposent pas. Toutefois, comparativement aux prix appliqués au niveau des complexes touristiques, les vacanciers attestent que ces tarifs sont excessifs. Mêmes les moyennes bourses se plaignent. Par ailleurs, la wilaya de Tipasa offre également de nombreux campings aménagés que gèrent les communes côtières ; la location est aussi possible chez le particulier. Ce créneau, qui se développe au fil des ans, est devenu une pratique courante chez de nombreux habitants de la ville. Les prix d'un appartement pour un mois varient entre 30 000 et 40 000 DA, alors que quelques chambres dans une villa font le double ou plus. Cependant, la saison estivale semble bien installée dans la wilaya de Tipaza, où le nombre des vacanciers augmente chaque jour. Pour rappel, cet été, 59 plages sont autorisées à la baignade sur le littoral de la wilaya. Des files interminables de voitures sont enregistrées tous les jours de la semaine, particulièrement sur la Route nationale 11 qui mène vers les plages. Avec le retour de la sécurité, les plages interdites et non surveillées drainent également des baigneurs peu regardants sur les normes d'hygiène et de sécurité.