Abla Debbi Sahnoune, est poétesse et artiste peintre, originaire de M'sila. Dès 1981, elle se met à écrire des poèmes en des poèmes en arabe et en français. Elle compte à son actif quelque centaines de poèmes dans les deux langues et 34 tableaux de peinture qu'elle a exposés dans plusieurs rencontres artistiques nationales et internationales. Abla Debbi Sahnoune a participé également dans de nombreuses émissions télévisées et radios. Ses poèmes traitent de la Palestine (Qods), la paix et la réconciliation, la patrie, la misère, les SDF, les maux sociaux, l'amour, l'amitié. Ses tableaux ont été primés lors de manifestations nationales. L'artiste a bien voulu se plier au jeu des questions pour nous faire part de son parcours artistique et de ses aspirations. La voix de l'Oranie: Pourriez vous présenter à nos lecteurs ? Abla Debbi: Je m'appelle Abla Debbi. Je suis poétesse et artiste peintre de M'sila et j'ai participé à de nombreuses manifestations culturelles dans plusieurs wilayas : Alger, Boumerdes, Setif et Tissemsilt et à l'étranger. Je suis fière d'être Algérienne. Je compte à mon actif des poèmes en langue populaire et en français et plus de 33 tableaux de peinture extraordinaire. - Parlez-nous de votre parcours artistiques dans le domaine des arts plastiques. - J'ai commencé d'abord par la poésie et par la suite je me suis lancée dans la peinture, à l'age de 17 ans. Dès 1985, j'ai commencé à exposer mes œuvres en France. Il faut dire que des artistes m'ont encouragé dans cette voie. - Avez-vous bénéficié d'une formation particulière pour développer votre talent ? - J'ai suivi quelques leçons sur les techniques de l'art de la peinture, mais je suis en fait une autodidacte. L'art c'est la vie, plus que les études il faut plutôt de l'imagination et de l'originalité. Je respire l'art et la poésie populaire, ce qui ne m'empêche pas de faire également beaucoup de recherche. - La femme algérienne est très présente dans vos œuvres artistiques et dans votre poésie… - En effet, car la femme occupe une place importante dans la société. Elle aspire toujours à recouvrer ses droits à la science, la recherche, la médecine et de s'exprimer par les arts, la peinture, la poésie et autres formes d'expression. Je contribue à l'aider dans ce combat. - Vous avez reçu des distinctions pour vos oeuvres ? - J'ai participé dans beaucoup d'expositions et j'ai décroché plusieurs prix, notamment dans les années 1985, 1988, 2007 et 2009 à Alger, Boumerdes, Setif, M'sila, Tissemsilt et en France. - Quel regard portez-vous sur l'artiste en Algérie ? - L'artiste a besoin de se sentir présent dans sa société et travailler dans des conditions de travail qui lui aussi permettent de s'exprimer par le biais de ses œuvres (tableaux, poèmes, etc..) e de s'épanouir. Il a aussi besoin d'échange, notamment lors de rencontres avec les gens de la culture. Il faut donc donner de l'importance aux artiste poètes, peintre, chanteur et autres afin qu'ils puissent continuer à produire et créer et préparer les générations futures.