L'Union générale des étudiants libres (UGEL), section Bir El-Djir, vient de lancer un appel au ministre du secteur ainsi qu'au directeur général du centre des œuvres universitaires et sociales (COUS), pour venir à l'aide des étudiants de la résidence universitaire Emir-Abdelkader qui se trouve, selon les responsables du syndicat, dans un état déplorable. Ils feront porter la responsabilité de cette situation au directeur de la résidence et demanderont à ce qu'il y ait une commission d'inspection ministérielle pour déterminer les responsabilités de chacun suite à la grande anarchie qui règne au niveau dudit service. Selon un communiqué du syndicat de l'UGEL de Bir El Djir, les délégués des étudiants se sont réunis avec le directeur du COUS pour débattre tous les problèmes d'ordre social qui s'opposent au bon déroulement, notamment au niveau de la cité universitaire El Amir Abdelkader qui se trouve dans un état catastrophique. Selon le communiqué, cette dernière ne peut servir de lieu de résidence même pas pour les animaux.» L'union générale des étudiants libres accusera le directeur de la résidence universitaire, en question, d'avoir enfreint les règlements et directives du directeur général de l'office des œuvres universitaires, vu que cette résidence qui n'est pas contrôlée, représente un danger pour les étudiants, étant donné la vétusté de ses pavillons à risque d'effondrement et l'absence des mesures d'hygiène. Nous nous sommes rendus à la section du centre des œuvres universitaires, mais son directeur a refusé de nous recevoir en nous orientant vers le directeur de la résidence qui a affirmé que ce communiqué du syndicat de l'UGEL comporte beaucoup de sophisme, cette dernière ayant profité récemment de travaux de réhabilitation pour accueillir seulement des étudiants étrangers, dont des Africains et des Moyen Orientaux. «Les étudiants syndicalistes refusent de quitter la résidence c'est pour cela qu'ils ont créé toute cette propagande», dira-t-il. Ceci intervient au moment où, les étudiantes des cités universitaires ont dû passer la nuit dehors après avoir été empêchées d'occuper leur cité du 19 mai 1956, et transférées vers la cité du nouveau pôle universitaire qui reste dépourvu de toutes les infrastructures nécessaires, notamment la restauration, ce qui les incite à sortir en pleine insécurité dans cette région isolée. Elles ont été obligées de se regrouper dans un seul site avec les étudiants. A noter que suite à l'insistance des étudiantes internes de rester dans leurs résidences, principalement celle du 19 mai jusqu'à la fin des travaux de réhabilitation de la nouvelle résidence de Belgaïd, ces dernières se sont retrouvées dehors dans les rues de la ville, selon le communiqué.