Alors que nous sommes à une vingtaine de jours de l'Aïd El Adha, le prix du mouton connaît une hausse sensible dans les marchés de Theniet El Had, Tissemsilt, Khemisti, Lardjem, Bordj Bounaâma, Bordj Emir Aek, Layoune, et Ouled Bessem, allant de 24.000 à 40.000 dinars pour le bélier à cornes et entre 13.000 et 18.000 pour ce qui est des brebis. Il faut signaler que le prix du mouton oscille selon la chute des pluies, et comme ces derniers jours il a plu, il a pris de l'envol, causant de véritables soucis au citoyen. Face à cette situation, il préfère attendre la veille, dans l'espoir de voir le prix baisser pour pouvoir acheter un mouton. Mais cet état de fait n'est pas uniquement du ressort de l'éleveur de bétail mais surtout des maquignons qui sévissent tous les marchés, ces derniers jours, pour imposer leur diktat en fixant le prix, faisant fi des désagréments qu'ils causent au citoyen à bas et moyens revenus, profitant des dernières chutes de pluie pour imposer cette flambée qui bat son plein devant l'indifférence des responsables concernés. Cependant, certaines familles aisées, indifférentes à cette hausse vertigineuse, achètent leurs moutons sans rechigner ni discuter sur le prix alors que celles dans le besoin ne font que regarder, jaloux de ne pas avoir les moyens pour pouvoir se permettre un mouton, après les dépenses du Ramadhan, de la rentrée scolaire et de l'Aïd El Fitr.
