Les habitants de la cité RHP, située à proximité du grand et coûteux lycée «Addaoui Habib», interpellent les autorités locales pour prendre en charge les problèmes qui se font sentir avec acuité au niveau de leur quartier. En effet, selon les copies des correspondances adressées à toutes les parties concernées, les habitants estiment que leur cité est délaissée et que leur situation ne cesse de s'aggraver devant l'état navrant de tout ce qui à trait avec leur quotidien. Ils déclarent ainsi que le problème de l'eau courante persiste toujours en raison des branchements anarchiques et illicites et que dans les meilleurs des cas, tout le monde a recours à la motopompe pour espérer recevoir cette précieuse denrée. Ils affirment aussi qu'au niveau de leur quartier, il n'est plus question de parler d'aménagement, de pose de trottoirs ou encore d'espaces verts puisque leurs logements et leur cité subissent jusqu'à ce jour les affres des insalubrités et de l'obscurité en l'absence d'électricité qu'ils ne connaissent que par les éternelles «toiles d'araignées». Ils signalent également que la présence des déchets ménagers a considérablement aggravé la situation, le ramassage se faisant rarement au moyen de l'infatigable tracteur des années 1980. La scène des immondices éparpillées ça et là par les chiens errants durant les nuits noires défigure ainsi le décor de cette cité qui, pour rappel, jouxte le lycée du village. Par endroits, ces déchets dégagent des odeurs nauséabondes. L'élimination des décharges sauvages qui se trouvent éparpillées à l'intérieur de ce quartier, tarde à se faire. En somme, c'est un cauchemar au quotidien que vivent les habitants de la cité RHP. Pour y remédier, leur seul salut reste tributaire de la bonne volonté des responsables locaux pour intervenir afin d'accélérer le lancement des projets d'électrification et d'aménagement en vue d'éviter ce décor ruralisé par le comportement des uns et des autres, évidement.