Un courrier a été adressé, ces derniers jours, par les habitants de la commune de Aïn Bouchekif à la direction des Transports de la wilaya de Tiaret. Cette correspondance fait état des contraintes quotidiennes endurées par ces citoyens face au diktat des transporteurs reliant la commune au chef-lieu de wilaya. Distante de 16 kilomètres de Tiaret et d'un Km de l'aéroport «Abdelhafid Boussouf», la commune de Aïn Bouchekif se trouve confrontée à un problème lourd pour le déplacement de ses habitants. Les bus et les taxis tenus d'assurer la liaison entre les deux localités ne respectent pas les cahiers des charges, notamment sur les horaires prescrits. Passé 16 heures, les usagers, notamment les travailleurs et les étudiants, ne trouvent plus aucun moyen de transport pour rentrer de Tiaret vers leurs domiciles à Aïn Bouchekif. Face à l'absence de contrôle et de rigueur quant au respect du cahier des charges, les transporteurs collectifs désertent la ligne habituelle pour s'adonner à la même activité auprès des sociétés avec lesquelles ils sont en contrat, laissant les usagers à la merci des clandestins ou pire encore contraints de se rabattre sur l'auto stop. Par ailleurs, le même courrier fait état aussi de la qualité des prestations fournies par les transporteurs en deçà de l'entendement accentué par l'état déplorable dans lequel se trouvent les bus ainsi que les fourgons qui desservent ces lignes. La commune de Aïn Bouchekif renferme un potentiel économique et occupe une position de carrefour saillante dans la région. Pour preuve, elle domicilie l‘aéroport Abdelhafid Bousssouf, l'ex SNVI ainsi que l'ex complexe Fatia devenu, une usine de fabrication de véhicules militaires et dont l'ouverture est annoncée pour un avenir proche. Ceci étant, les habitant de ladite commune n'arrivent toujours à en tirer profit des opportunités que cette commune offre, par mauvaise gestion ou simple incompétence de certains.