Des étudiants de l' Institut des sciences islamiques, encadrés par l'Union générale des étudiants libres UGEL, ont bloqué l'accès à l'administration en signe de protestation contre ce qu'ils qualifient de détérioration des conditions pédagogiques au niveau de leur Institut et de l'absence des canaux de communication entre les étudiants et l'administration de la tutelle. Le climat est intensément électrifié à l'Institut des sciences islamiques qui a connu, hier, une action de protestation orchestrée par des étudiants ayant répondu à l'appel de l'UGEL. Dans leur communiqué dont une copie a été remise à notre rédaction, l'UGEL indique que « ce sont les conditions déplorables et insoutenables, dans lesquelles fonctionne cet Institut, qui justifient la tenue de cette action de protestation. Les étudiants se plaignent de la qualité du niveau d'encadrement. Les enseignants affectés ne répondent pas aux critères de la compétence professionnelle. Les étudiants se sentent exclus et lésés dans leurs droits, en ce qui concerne,notamment, l'absence du système Master dans cette spécialité", souligne le communiqué dans lequel ses rédigeants précisent en outre que « les problèmes dans cet institut n'ont pas que le caractère pédagogique. La vétusté des salles de cours et des amphithéâtres, l'indisponibilité du chauffage et la fermeture de la salle de prière et l'absence des photocopieuses font partie des raisons de cette action de protestation » relève le document. Les étudiants ont apporté leur soutien total à leurs camarades étudiantes dans ce même institut et qui résident toujours dans la cité de Belgaïd, réclamant depuis plusieurs jours, leur transfert vers une autre cité. Nous avons tenté, vainement, de contacter le responsable de cet institut pour avoir son son de cloche sur les problèmes évoqués par les contestataires, on nous a répondu qu'il était absent.