Il semble que la grève entamée au début du mois en cours par les étudiants en sciences politiques et journalisme pour réclamer leur transfert de l'ancien institut vers le nouvel établissement a porté ses fruits. Puisque la réunion qui s'est tenue entre le doyen de la faculté et les représentants des étudiants, le 3 novembre, a donné en quelque sorte raison aux contestataires. Etant donné que le premier responsable de cet établissement universitaire, en la personne d'Ahmed Hamdi, a annoncé que «le transfert des étudiants de 4e rejoindront la nouvelle infrastructure à partir du 15 novembre, soit au début de la semaine prochaine. Tandis que les étudiants de la troisième année les suivront un peu plus tard, et ce, après l'achèvement des travaux qui sont en cours, notamment en matière d'équipements pédagogiques». Suite à ce verdict, les représentants de l'Union générale des étudiants libres (Ugel) s'accordent à dire que «si cette décision fera le bonheur des étudiants des 4e et 3e années, en contrepartie, elle n'arrangera rien pour les autre étudiants, soit ceux des 1re et 2e années, puisqu'ils resteront dans l'ancien institut». Et ces propos ne font que confirmer les intentions de la direction de l'institut des sciences politiques de l'information et de la communication, qui compte faire déménager les étudiants des 4e et 3e années. Les étudiants des 1re et 2e années resteront à l'ancien institut ! Les autres étudiants poursuivront leurs études au niveau de l'ex-ITFC pour un délai non précisé, dans des conditions qualifiées de loin d'être à la hauteur d'un établissement respectable. Cependant, la direction compte entamer tout prochainement des travaux de réhabilitation qui toucheront la totalité de l'ancien établissement et avec surtout la construction de nouveaux bâtiments. Tout cela pour améliorer les conditions et mettre à la disposition des étudiants tous les moyens afin de suivre leurs études comme il se doit. Il est à retenir que les cours ont commencé au nouvel institut de journalisme, le 2 novembre, mais ces cours concernent seulement les étudiants affiliés au système LMD (licence-mastère-doctorat) pour non-disponibilité de salles de cours pour cette catégorie dans l'institut de Beni Messous qui accueille les étudiants de première année avec les deux branches, sciences politiques et sciences de l'information et de la communication.