Mokhtari Mohamed (cadre à l'université) : Je ne peux pas émettre le moindre commentaire à ce sujet vu que je ne connais ni l'ancien ni le nouveau président de l'APC d'Oran. Tout ce que je peux dire, c'est que celui-ci devrait se pencher sur les préoccupations des citoyens qui ont ras-le-bol du phénomène de saleté qui sévit dans la ville ainsi que des obstacles existant au niveau des services de l'état civil.Ne pas se détourner de cette tâche en se consacrant seulement à régler des conflits internes. Il a fallu attendre l'arrivée du nouveau wali pour voir les choses s'améliorer du côté de l'état civil ; alors que normalement, le wali doit s'occuper de problèmes beaucoup plus importants que celui-là. Le président de l'APC, quant à lui, il devrait être davantage attentif aux doléances du citoyen oranais. Hamdaoui Saâd (vice-doyen de la faculté de génie mécanique) : Beaucoup de lacunes ont été constatées durant le mandat actuel de l'APC, telles que des routes détériorées, des marchés quotidiens informels et surtout le problème relatif au S12 et au mauvais accueil réservé aux citoyens au niveau des administrations en général. C' est à ces problèmes qui pourrissent le quotidien du citoyen, que le nouveau président de l'APC devrait s'attaquer en premier, tout en espérant que de telles choses ne se répètent pas à l'avenir. M. El Houari (spécialiste en psychanalyse) : La situation dans laquelle se trouve la commune d'Oran a fait perdre au citoyen oranais toute confiance envers les responsables. Une réaction compréhensible face au chaos qui règne au niveau des administrations et dont les ingrédients sont les files interminables, les passe- droits et un soupçon de bureaucratie. Une situation qui en dit long sur le laxisme et l'attentisme exercés par les responsables concernés. Je demanderais juste au nouveau président de l'APC d'être attentif aux préoccupations des citoyens et ainsi établir le contact rompu par ses prédécesseurs et surtout permettre aux responsables d'accomplir leurs tâches quotidiennes en toute facilité. C‘est par cette démarche que le citoyen pourra en premier lieu reprendre confiance en lui puis refaire confiance à ses dirigeants.