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Démenti des producteurs et importateurs de semences de pomme de terre de Sidi Bel-Abbès «Les chambres frigorifiques de la Coopsem sont à la libre disposition des opérateurs»
Suite à des rumeurs faisant état de difficultés auxquelles seraient exposés des opérateurs privés dans le stockage de la semence de pomme de terre au niveau de la Coopsem de Sidi Bel-Abbès, le président et un membre actif de la coopérative Mekerra, joints par téléphone, ont tenu à apporter un cinglant démenti à ce qu'ils considèrent comme des allégations tendant à nuire à la qualité des relations commerciales qu'entretiennent les producteurs et importateurs de manière générale avec le SGP Proda, le nouvel organisme gestionnaire. Tout en précisant que la période actuelle ne correspondant à une aucune des phases critiques de stockage du tubercule en question, nos interlocuteurs n'ont pas manqué également de réaffirmer leur volonté de coopérateurs d'œuvrer au service de la profession sans exclusive dans l'intérêt de la profession agricole en général. Il faut rappeler que la Coopérative de semences (Coopsem) de Sidi Bel-Abbès, qui était exploitée depuis 1996 par un groupe de «personnes étrangères au secteur», selon la DSA, a fait l'objet, par voie de justice, d'une procédure de dessaisissement de son patrimoine au profit des domaines de l'Etat, son propriétaire légal. Mais à l'origine, c'est à la faveur d'un arrêté du wali et d'une directive ferme de la direction des affaires juridiques et de la réglementation du ministère de l'Agriculture et du Développement rural qu'a été enclenché le processus de récupération de la totalité des biens meubles et immeubles de cette importante coopérative agricole au champ d'activités régional couvrant les wilayas de Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Aïn Témouchent et Saïda où elle possède divers types d'infrastructures et d'équipements spécifiques. Le brûlant dossier de la Coopsem de SBA étant administrativement et juridiquement clos, il reste à espérer que le ministère de tutelle s'attelle un jour à restituer la coopérative aux véritables professionnels du secteur, sociétaires et agriculteurs usagers, respectant leurs engagements premiers de «se partager démocratiquement la copropriété, le pouvoir et les résultats, selon les règles de fonctionnement de l'entreprise coopérative.».