La valeur des exportations de poissons, destinées à l'Espagne, la Libye ou la Turquie, l'an dernier, a atteint les 692 tonnes, avec un taux global de 2,6 millions d'euros, contre un taux d'importation de 1319,7 tonnes de poissons congelés, provenant d'Argentine et d'Uruguay, alors que de nombreux citoyens renoncent à l'achat de poissons, notamment la sardine qui a franchi les 300 Da le kilo. Selon le directeur de la pêche maritime et des ressources halieutiques, les diverses exportations enregistrées par le secteur, durant l'année écoulée, ont été estimées à 692,19 tonnes dont 92,7 tonnes pour les crustacés, 0,39 tonnes pour les différents poissons et 312,5 tonnes de thon en conserve, exportés vers la Libye et la Turquie. Ceci intervient au moment où l'on a enregistré un taux d'importation de 13190,7 tonnes de poissons destinés à la consommation locale, depuis l'Argentine et l'Uruguay, 3.290 tonnes ont été destinées à la consommation directe et 315 tonnes, aux unités de conserverie. Ce même responsable ajoute que la quantité exportée a atteint les 2,6 millions d'euros et que la même quantité a été exportée en 2009, par 11 opérateurs, activant dans le domaine. Ceci revient, selon le directeur du secteur, aux mesures prises pour le développement de la pêche maritime, et ce, dans le but d'encourager les opérateurs à exporter leurs produits. Les mesures qui ont été prises au niveau des ports sont aussi venues pour faciliter l'opération d'exportation. Les mesures de réhabilitation et du renouvellement des espaces de production et des conditions d'hygiène ont été prises, selon les normes reconnues en Europe. On tend actuellement à encourager l'exportation du poisson bleu qui constitue un pourcentage de plus de 80% du taux global des ressources halieutiques enregistrées sur le littoral oranais. Sur un autre plan, notre interlocuteur a rapporté que la production de poissons, destinée à la consommation locale est de 7.626 tonnes dont 2.400 tonnes de crustacés. Les unités de pêche dans la wilaya d'Oran comptent 174 embarcations de pêche de grande capacité et 52 petites unités. Ceci intervient au moment où de nombreux citoyens oranais, aux revenus limités, trouvent étonnant que le kilo de sardines puisse atteindre les 300 Da, quand ce n'est pas plus et en comparaison avec le volume des ressources exportées.