Il fût un temps où la sardine, de part son raisonnable prix qui variait entre 50 et 150 dinars selon la période saisonnière, permettait aux familles à faibles revenus de s'en approvisionner régulièrement, car pouvant facilement remplacer le déficit en viande rouge ou blanche. Parce que pour ceux qui ne le savent pas, le poisson bleu, et en particulier la sardine véritable, possède de très grandes qualités nutritives mais qui, hélas, a tendance, ces derniers jours, à devenir inabordable à cause de son prix excessif qui a atteint les 350 dinars. Cet état de fait a poussé une vieille dame au marché de Rekaba de s'exprimer à ce sujet, déclarant que «même la traditionnelle Dolma doit être classée parmi les plats des riches». Donc, après le poulet qui a pris son envol, c'est au tour de la sardine et des autres variétés de poissons qui ont vu leurs prix au détail flambés.