Les habitants des 1500 logements à Haï En-Nour, situé à l'USTO, ont noté la propagation des marchands illicites, ayant profité de l'absence de contrôle, pour ériger des abris, faits de zinc et des tables, anarchiquement installées sur la voie publique et ce, tout au long de la cité. «Les trottoirs sont totalement squattés», disent les habitants. Les marchands posent quotidiennement leurs étals, servant à exposer leur marchandise, ce qui représente une grande gêne pour les habitants qui trouvent ainsi des difficultés pour accéder à leurs domiciles, vu que l'entrée est tout le temps bloquée par ces marchands. Dans ce même contexte, les habitants affirment que cette situation engendre souvent des disputes, opposant citoyens et marchands et qui se terminent parfois même par des menaces à l'arme blanche. Par ailleurs, les habitants se plaignent des tas d'ordures que les marchands laissent derrière eux, attirant insectes et rongeurs qui donnent un cadre de vie, l'un des plus laids à l'ensemble de la cité. Selon les habitants, les choses ne s'arrêtent pas là, puisqu'ils enregistrent des coupures électriques incessantes, vu que ces marchands ont aussi procédé au raccordement illicite au réseau électrique, à partir du transformateur électrique principal. Les citoyens sollicitent donc l'aide des autorités responsables afin de résoudre le problème, en prenant les mesures nécessaires pour améliorer la situation et rendre à la cité son cours normal.