Les marchés informels à Oran, phénomène devenu une pratique fréquente par les commençants, bloquent certaines routes et artères à longueur de journée. Cette situation se constate à rue avec des rassemblements anarchiques sur la voie publique qui sont pourtant interdits par la loi. En effet, pendant presque toute la journée, certains endroits très fréquentés, à l'exemple du boulevard Benzerdjeb menant vers l'hôpital, ou encore Haï Es Seddikia et bien tant d'autres places encore, sont carrément squattés par de nombreux marchands qui n'hésitent pas à étaler leurs marchandises composées de légumes et de divers autres produits à même les trottoirs, allant jusqu'à bloquer l'accès des établissements scolaires aux élèves, ou empêchant les automobilistes de circuler sans danger. Cet état fait représente un calvaire quotidien aux habitants qui résident à proximité de ces marchés informels, endurant à longueur de journées les bruits sonores et surtout les odeurs nauséabondes qui se dégagent des tonnes de détritus laissées par ces marchands après leur départ.