Le Chabab de Témouchent est entrain de vivre une situation qui risque même d'hypothéquer son avenir au train où se succèdent les évènements au sein de ce club. En effet, le Chabab vit une des crises les plus aiguës de son existence et cela peut constituer un véritable paradoxe avec ce statut de club professionnel, qui veut tout simplement dire société sportive par actions (SSPA/CRT). Malgré toute la bonne volonté du président-directeur général, M. Abdelbaki Larbi et tout son staff administratif, les choses ne semblent s'améliorer et ce qui vient de se produire au courant de la semaine en est la parfaite illustration avec des joueurs qui ont entamé un stage bloqué, à Aïn El-Türck, le 22 janvier dernier, pour le quitter de leur propre gré le mercredi 26 du mois courant, en signe de protestation de la non régularisation de leur situation financière. Devant ce constat, et en présence du président du club qui ne pouvait que comprendre cette réaction qu'il a considérée, lui-même, comme légitime tout en respectant le choix de leur décision de quitter le stage. Mais, dans cette histoire, il y a aussi celle de ce coup de fil anonyme qui informa des joueurs pendant ce stage de l'absence de toute volonté des actionnaires du club de les régulariser. Vérité ou mensonge ? Cela a été pris pour "argent comptant" et c'est la "révolte" de la semaine qui a mis les joueurs dans une position délicate pour la prise d'une telle décision. Aussitôt rentrés à Témouchent, les joueurs et, après un recul, ont discuté avec le premier responsable de l'équipe et, coup de théâtre : ils l'ont assuré de rejoindre leur camp d'Aïn El-Türck, ce samedi 29 janvier. Et comme dit l'adage "chose promise chose due" avec, de nouveau, un déplacement à la ville balnéaire pour achever cette mini préparation avant les deux rencontres de la phase aller et l'entame du retour. Rassurés quant à leur avenir, avec cette position courageuse, les joueurs se sont, encore une fois, sacrifiés au profit du seul intérêt du CRT en attendant la régularisation de leur situation financière promise par les dirigeants. Certes, le Chabab est une société sportive mais il représente le sigle d'une ville comme tiennent à le préciser les responsables de cette équipe du CRT car selon eux, la situation est grave et pourrait même pousser ces derniers à envisager ce que tous les supporters des "rouge et blanc" ne souhaiteraient pas voir : le forfait. Dans ce feuilleton, pour une fois, ce sont les joueurs qui sont, certainement, les héros de ces évènements.