Le phénomène des constructions illicites continue à faire parler de lui, ces derniers temps. En effet, de nombreux citoyens, habitant généralement de vieux immeubles menaçant ruine, dans les quartiers populaires du centre ville, ont choisi d'aller vers les régions semi-urbaines pour y bâtir des constructions illicites, notamment dans la région Oran-Est, apprend-on de sources responsables. Ces derniers se sont déplacés en masse et ont ainsi squatté des terres agricoles ou des terrains vacants, pour y ériger leurs bâtisses, créant ainsi une grande anarchie, selon les affirmations des habitants des communes qui se trouvent à l'Est d'Oran dont Hassi Bounif, Benfréha, Bir El Djir. Ce que nous avons pu voir, en nous déplaçant sur les lieux.Les choses ne se sont pas arrêtées là, puisque de nombreux jeunes ont saisi l'occasion pour tracer des parcelles de terrain, puis les assiéger, pour les revendre ensuite à des prix défiant toute concurrence, ne dépassant guère les 05 millions de centimes, et ce, dans les communes de Benfréha et Hassi Bounif, selon des sources responsables relevant des APC des deux communes citées. Nos sources affirment que, parmi les familles, ayant fabriqué des constructions illicites, certaines ne sont même pas dans le besoin, vu qu'elles possèdent déjà des logements au centre ville. Ces dernières préfèrent plutôt louer leurs logements à des particuliers et habiter des constructions illicites, pour gagner de l'argent, alors que ces constructions sont dépourvues des moindres commodités de la vie quotidienne. Cependant, il n'a été observé aucune intervention de la part des parties responsables, vu que ces dernières refusent toutes sortes de dialogues et menaçant même de se suicider. Ceci intervient au moment où les responsables de la commune ont exprimé une vive inquiétude, devant la possibilité que les logements sociaux, réalisés depuis longtemps et non distribués, soient squattés par ces familles, sachant que la daïra de Bir El Djir abrite 1.440 logements sociaux, ayant été achevés et qui n'ont toujours pas été distribués. A savoir qu'il a été recensé, à la fin de 2007, plus de 798 constructions illicites, réparties à travers les différentes communes, relevant de la daïra. Dans la commune de Sidi Chami, nous avons recensé quelque 1200 constructions illicites, près de la Sebkha et leurs habitants continuent d'encourir les dangers des inondations, notamment en hiver. Malgré cela, les constructions illicites continuent de pousser comme des champignons, amochant de plus en plus l'aspect de la route principale. La commune de Benfréha a, elle, recensé 850 logements illicites depuis 2007, dont 400, bâtis près du cimetière. Il est à noter que le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf a affirmé, dans un temps passé, que toutes les constructions illicites, réalisées après 2007 seront détruites et les personnes les ayant construites, ne peuvent, en aucun cas, espérer bénéficier d'un logement décent, dans le cadre du logement social. Ces dernières seront appelées à retourner de là où elles sont venues, ajoutant que l'année 2012 sera consacrée à l'éradication de toutes les constructions illicites.