Au total, 16 films seront en compétition pour la 61e Berlinale, où des productions québécoises seront également présentées en première mondiale. Les premières présentations sont réservées au western des frères Coen, « True grit » qui revisite le classique « Cent dollars pour un shérif » (1969), projeté hors compétition, une première européenne pour cette production, qui compte déjà 10 nominations aux Oscars. Le festival mélange réalisateurs chevronnés et nouveaux venus, comme J.C. Chandor dont le premier film « Margin call », sur la crise financière de 2008, avec Kevin Spacey, Jeremy Irons et Demi Moore, programmée pour vendredi. Isabella Rossellini, qui préside le jury, mise entre autres sur la créativité et le renouveau, avec du cinéma d'art et d'essai en 3D. La récompense suprême, l'Ours d'or, qui sera remise le 19 février fait place aux jeunes cinéastes et aux femmes. Aux côtés des grands succès hollywoodiens en 3D « Avatar » et « Toy Story 3 », les Européens proposent le dernier film du réalisateur allemand Wim Wenders, « Pina », sur Pina Bausch, un documentaire de Werner Herzog, « Cave of forgotten dreams » et un film d'animation du Français Michel Ocelot « Les contes de la nuit ». Parmi les nouveautés, on retrouve la première réalisation de l'acteur britannique Ralph Fiennes, deux fois sélectionné aux Oscars, qui met en scène la tragédie de Shakespeare « Coriolanus », l'histoire général romain victorieux en rébellion contre l'Empire. Le réalisateur iranien Asghar Farhadi, déjà couronné en 2009, revient avec Nader et Simin, une séparation. Il raconte comment un couple séparé se trouve réuni par un événement inattendu. Farhadi a été temporairement interdit de tournage dans son pays pour avoir soutenu son compatriote Jafar Panahi.