L'ancien baroudeur de la sélection nationale, Djamel Menad en l'occurrence, nous a révélé, vendredi dernier, qu'il avait, bel et bien, été contacté par Abdelhak Benchikha pour intégrer le staff technique nationale, mais il a décliné l'offre. «Il est vrai, il y a quelques temps, Benchikha qui est, d'ailleurs, un très bon ami, m'a contacté pour me proposer de le rejoindre au sein du staff technique national. C'est un grand honneur pour moi de me voir proposer une telle mission, d'autant qu'il s'agit de la sélection de mon pays que j'ai, en outre, servi des années durant lorsque j'étais joueur. Seulement, je n'ai pas pu répondre par l'affirmative, pour la simple raison que la manière avec laquelle le contact a été fait, ne m'a pas plu», explique l'ex-buteur des Verts. L'actuel driver de la JSMB n'a pas voulu, toutefois, donner d'autres détails à ce propos, même s'il a laissé entendre au passage, qu'il incombait plutôt aux responsables de la FAF de prendre attache avec lui pour lui faire la proposition de manière officielle. Et puisque ça n'a pas été le cas, Menad s'est précipité pour s'excuser auprès de Benchikha, reportant son retour chez les Verts, en tant qu'entraîneur, à une autre fois, car l'homme garde toujours espoir d'entraîner un jour la sélection algérienne. En parlant justement des Fennecs, Menad se montre quelque peu sceptique quant à leurs chances en prévision de leur prochain match ô combien décisif contre le Maroc, un pessimisme qui trouve son origine dans l'annulation du match amical que devaient disputer les coéquipiers de Ziani contre la Tunisie le 9 février en cours. «Le fait de se présenter face au Maroc sans le moindre match amical, risque de nous jouer un mauvais tour», commente t-il. Aussi, Menad ne trouve pas la décision de Benchikha de prendre en main les deux sélections première et des locaux en même temps, «rationnelle».